lundi 16 janvier 2012

Journée typique

Lever

C'est toujours dur, mais comme c'est dimanche, il n'y avait pas d'agression cadranale. Plusieurs choses sur la liste, alors pas de temps à perdre. Hop, on saute en bas du lit sur le tapis de salle de bain qui est plus utile dans ma chambre l'hiver pour contrer les perpétuels planchers froids et vlan! Première chose que je sais, je suis par terre avec les fesses endolories. De kossé?! Où il est le tapis antidérapant? Je porte des bas en mouk-mouk super confos pour dormir et ils ont agi comme des pantoufles en phentex sur un plancher vaporisé au Pledge. Le tapis est sous le lit avec un chat perplexe dessus. Oh well. On tire le tapis (et le chat), on remonte sur le lit et on s'assure d'un bon deuxième départ. Okay! Je suis prête. Choisir le linge de la journée prend quelques secondes, comme je ne l'ai pas rangé, il suffit de fouiller dans la pile sur le divan. Grosse pile. Jeans et t-shirt. On charrie ça dans la salle de bain où il y a juste un tout petit tapis pas antidéparant en attendant que l'hiver passe et dans la douche je vais. Je n'ose pas chanter dans la douche parce que mon puits de lumière communique directement avec celui dans l'appartement des voisins et je ne sais jamais si le leur est ouvert. Je ne veux pas vraiment que mon talent considérable soit découvert (aucune envie de me faire traîner devant une foule en délire qui s'acharne à connaître tous les détails de ma vie personnelle) alors, je muselle ma virtuosité et je remplace le tout par quelques pas de danse. Pour t'aider à visualiser, voici une description des lieux : bain sur pattes, l'émail magané donc pas trop glissant, bain semi-encastré dans une enclave de murs en plâtre (oui, oui, murs en plâtre dans la salle de bain, pas de tuiles...), il y a donc une structure métallique ovale qui pend du plafond sur laquelle on accroche les rideaux de douche qui font tout le tour. Super plaisant quand l'eau est chaude et que l'humidité dévore l'oxygène et les rideaux n'ont nulle part où aller sauf sur moi où ils se collent importunément. J'ai installé des rondelles de velcro pour les garder au mur, tiens-toi plastique itinérant! Je digresse. Encadrée de plastique frustré, je meus mon corps sous une tangente des années 80'. « Stayin' aliiiiiiiii-hiiiiiive. Stayin' alive, stayin' alive...». Le vinyle souple insatisfait prend pour acquis que je suis sur le point de tomber et opte pour contrer ma chute en se cramponnant sur la main qui fait le chemin nord-est/sud-ouest lors de sa remontée vers la gloire de ladite main... S'ensuit une série de contretemps dignes d'un texte à eux seuls.


Main? Empêtrée dans le plastique. Autre main? Essaie de localiser un endroit sécuritaire afin de s'y déposer pour garder l'équilibre. Pieds? Continuent de danser, soustraction du contrôle antérieur. Plastique? Expérimente son élasticité...

À suivre.

Ce qui s'en vient...

Allo!

Dans quelques instants, je vais mettre la première partie d'un texte sur lequel je m'amuse énormément.
Titre : Journée Typique.
Ce sera en plusieurs parties car je ne l'ai pas terminé et je veux éditer quelques passages.

Bonne journée...

samedi 26 novembre 2011

La barre est haute

Être ferme est inhérent, intrinsèque à qui je suis. Je ne peux céder à la pression qu'exercent ceux qui dépendent de moi. Je suis maltraité, condamné à être jugé avec mes paires.

On me frappe, on me crache dessus et je reste droite, sans broncher. Je ne juge pas et ne donne pas de sursis. Je reste insensible aux émotions violentes que je provoque car céder n'est pas une option. Cette zone étroite est un passage, je suis un soutien dans plusieurs aspects. Ceux derrière moi souffrent dû à doctrine intransigeante. Ce n'est pas moi qui détermine les pressions morales, il y a une certaine fatalité à cet esclavage au mal. Pourquoi certains sont dépendants à cette servitude à la défaillance les conditionnant à propager la souffrance. Je les acceuille et les détient. Ils sont à moi. Je les possède et les prive de leur liberté. Ils sont des obstacles à la concurrence parfaite. Ils sont régulièrement de passage. Ils reviendront, les offenses se multiplient rituellement.

En fait, je ne suis pas si différente de mes détenus... Moi, barre longitudinale de profession, jumelle assemblée gardant des coupables de profession. Je suis une contrainte à la spontanéité, une entrave à l'escapade, une obligation à l'asservissement. J'exige des efforts humains, je requiers une gradation de leur psyché, je force une censure sur leurs impulsions. Je suis l'instance qui contient leurs récidives.

Sans moi, leur captivité est minorée.

Contribuez à ma fortitude car je détiens davantage que des prisonniers, je confine la misère et la ruine qu'ils peuvent distribuer s'ils convoitent renouer avec leur instinct.

dimanche 20 novembre 2011

Revanche d'un trombone

Petite histoire qui date de quelques années...

Revanche d'un trombone


Tu sais, ce trombone qui traîne, inutilisé, sous une pile de paperasse dans un coin reclu de ton bureau où même ton regard évite de se poser? Bien, il est complètement écoeuré de ton attitude blasé ce trombone. Il n'en a que faire de toute cette accumulation de documents usagés pour lesquels tu n'a pas cru bon d'y glisser un trombone. Il n'en a rien à foutre de la nouvelle gamme de paperclip ondulés qui se prennent pour d'autres alors qu'ils ont seulement une coupe différente. Il aimerait être utile, se sentir valorisé même s'il n'a que des coches et pas de creux et vallées sur son corps métallique. Il fait son travail quand même tu sauras. N'entends-tu pas ses grincements lorsque par inadvertance tu déplaces l'amas de documents oubliés? Ce bruit strident qui te fait grincer des dents est un appel à l'utilité.

C'est tout excité qu'il est lorsque tu le ramasses et qu'il comprend qu'enfin il servira de soutien. Les chances étaient petites pour que tu le choissises pour le soumette à la torture. N'en tiendrait-il qu'à lui, tu brûlerais de tous les feux maléfiques jusqu'à qu'il n'en reste pas assez pour t'appeler un atome. Le bruit était infinitésimal, mais il était là... si seulement tu y avais porté attention tu aurais entendu une souffrance telle que tes trippes auraient rétréci de douleur. En dépliant Râfeul le trombonne (c'était son nom), en le forçant à être un objet pour lequel ce n'était pas sa fonction originelle, en obligeant sa forme à se disloquer, tu as égoïstiquement créé un crochet sur lequel tu déposes tes élastiques à cheveux. Sadique.

Signé:
L'efface que tu utilises comme étampe en gravant mon extrémité en différentes formes selon tes humeurs massacrantes. Je vais t'en faire des gâchis sur tes feuilles de travail, étendre le plomb au lieu de le rouler sur les éclats de mon corps que tu frottes toujours si brusquement. Je déchirerai ce bout de papier sur lequel tu t'appliques et te ferai recommencer ton ouvrage jusqu'à ce que tu te rendes compte de MON inutilité. J'espère de toute ma gomme que tu me lanceras alors à travers la pièce pour m'oublier dans un coin afin que, finalement, je fasse mon deuil. Sadique.
Wow. Ça fait 2 ans que je n'ai pas touché à ce blog. Je pense à le réveiller. Ce serait un bel exutoire.
Je vous reviens...
- K

vendredi 27 novembre 2009

Dernière interlude berlinoise...

Hey hey hey!!!

J'ai faillit pas revenir demain... Le gars qui avait fait mon changement ne l'avait pas enregistrer dans le système de British Airways ou quelque chose du genre... J'appelle aujourd'hui parce que ben, je voulais faire mon check-in en ligne et ma date de départ était le 21 juillet 2010... Euh, hein? 11 pitons de téléphone plus tard, j'ai Douglas qui m'arrange ça comme un grand et puis, ben j'arrive demain! Fiouf...

Juste avant ça, j'étais à la recherche d'une librairie anglophone et imaginez-vous donc que y'en n'a pas à Berlin, il y a 2 magasins de livres usagés anglophones, mais pas de librairie. Les librairies allemandes ont une sélection médiocre de livre en anglais. Ridicule! À Paris y'a une méga librairie anglophone... Pffff. Je vais traîner mon trop gros livre de Robert Jordan... je ne suis pas vraiment désolée, mais mettons qu'il fait la taille d'un dictionnaire...

Hier, c'était ma dernière soirée alors j'en ai profiter pour aller prendre une verre, ou deux! Wombats it is, en espérant que Anthony y sera pour jouer au pool un peu. Nope, pas d'Anthony, mais il y avait un gars qui se faisait appeler Superman (il habite Perth en Australie, mais il est de descendance Indienne, son nom ressemble à Kaathic...) et Dustin de l'Oregon, Julianne est venue nous rejoindre vers minuit. À 2h00, on va au Caffee Burger, c'est un bar populaire où avoir l'air fou est la norme! Première surprise, je me suis fait carter à l'entrée!!!! Ils ont laissé entrer Julianne qui a 23 ans mais a l'air de 16 et moi, ils me cartent! Je suis flattée, sors mon permis de conduire, faut je lui explique elle est où la date et je le vois faire un calcul rapide pendant que je souris de toutes mes dents! Il fait un double take sur la photo et me laisse entrer, évidemment! J'aime Berlin!!! On fait les fou comme tout le monde et Villee, un des barman du Wombar vient nous rejoindre et on s'amuse à danser jusqu'à 5h00... En sortant, on arrête chez les voisins manger un Döner Kebab pour finir la soirée et à 6h15, j'étais dans mon lit.

Là, je fais mes bagages, j'écoute Jonas pratiquer sa guitare et je rétracte mes paroles, il n'est pas si hot que ça, il sait jouer une toune au complet. Il la joue bien, mais le reste du temps, il ne fait que gratouner et pratiquer des beats poches.

On se voit betôt!

mardi 24 novembre 2009

Blouh blib blah bluh!

Date de retour : 28 novembre. C'est samedi là là.
18h15 à l'arioporc de Mourial.

Voilà. En attendant, il s'en est passé des trucs! Ouep, j'ai appris beaucoup d'insanités. Du bist einen riesen fotze. Ça ressemble à ça! Je suis allée au IKEA avec Julianne, acheté de l'alcool, évidemment. Ensuite on est allées se promener dans 3 marchés de nouwel, bu du gleisweine mit amaretto. On s'est aussi fait pluter dessus, il faisait 12 degrés... j'ai acheté 2-3 trucs. Ensuite, on est allées prendre un verre chez Prater, le beergarden le plus connu de Berlin, par les locaux... On a rit de plein de filles, parce que bordel qu'elles s'habillent comme la chienne à Jacques, je n'ai jamais mon appareil photo dans ces moments là... Comme je l'ai dit sur mon Facebook : les Allemandes qui s'habillent mal, le font bien! Après le fond chez Prater, on a continué la soirée chez Wombats... J'aime Wombats, qu'est-ce que je peux dire de plus! Quelques drinks on the house et quelques bières de nos poches accompagnés de quelques parties de billard, à 11h15, on décolle pour le YAAM (Young African Art Market, m'étais trompée dans le blog du début...) où on est supposé danser toute la nuit. On ramasse Marvin en passant, un collègue de Julianne qui est en amour avec elle, mais ce n'est pas réciproque, ça part bien la soirée... On arrive au "bar" (http://www.yaam.de/) et grosse surprise, y'a un concours... un concours de danse. 3rd National German Dancehall Queen Contest. YUK, double YUK. Il est 11h45 quand on entre et le DJ me tappe sur les nerfs, c'est du reggae, ça passe, mais le DJ parle par-dessus toutes les chansons à toutes les 15 secondes... T'AS FERME TU TA GRAND YEULE QU'ON DANSE MAUDIT CRAPET SOLEIL DE MES DEUX???? Ben, y'a comme pas compris ce que je hurlais, tsé avec la musique qui jouait et le français...
Les danceuses nous ont été présenté vers minuit et demi. Oh boy... la soirée va être longue en sale. Ce sont toutes des salopes. Tsé les filles qui sont trop jeunes pour la brouissailles et pas assez bonnes pour le Lady Mary-Ann, ben elles sontaient là... Elles ont "dansé", en fait, elles essayait de baiser le plancher comme des chattes en chaleur. Crisse me semble que y'a mieux à faire que de s'humilier sur une scène en bois en fourrant les planches. C'était horrible, elles n'avaient aucun talent, même la Broussaille les aurait rejetés. La bière était pas chère... Anthony, mon partner de billard chez Wombats est venu faire un tour, c'est son genre de place. J'ai dû jouer le garde du corps de Julianne, elle aime bien insulter les gros grands gars qui l'approchent. Elle a aussi trouver drôle de faire croire qu'elle ne parlait pas Allemand à 2 gars qui aimaient le show, ils l'ont pas trouvé drôle eux. Ensuite, elle aime aussi ignorer Marvin et flirter avec n'importe qui qui se trouve à côté de pauvre Marvin. Marvin ne dit rien, je pense que Marvin est muet et masochiste. Je pense que l'alcool dans le sang de Julianne va la faire mourrir jeune! N'empêche que j'ai eu du plaisir, mais à 4h00 du matin, j'ai pris congé et Julianne était seule. Je suis partie dans le top de la soirée, les bars ferment à 6h-7h du matin ici, j'était la matante qui partait de bonne heure... Eh bien, qu'à veut!
Fait intéressant, Julianne est rentrée à 15h00... Hep! Ça me rappelle que je ne vous ai pas conté le matin Damir... J'étais dans la cuisine avec Jonas et un gars se pointe venant de la chambre à Julianne... Il se présente, nous serre la main et demande la porte, comme un bon p'tit chien bien entraîné! Ouep, Julianne est restée couchée et lui a demandé de trouver la porte et de la prendre... Go Girl!!!
Demain, je vais au Reichtag, y'a une belle vue du dôme en verre qui a été rajouté sur un vieil édifice, ça donne un truc incongru...
C'est pas mal tout ce que j'ai sur ma liste... Je suis allée à Potsdam avec Julianne... On s'est infiltrée dans l'orangerie sans orange, on a mangé dans un resto indien sans indien et on a grignoté un pretzel sans sel. On est aussi allée dans un sexshop... Je pense que je vais m'abstenir d'y aller avec des non-initiés à l'avenir... Je passe pour une débauchée parce que je sais c'est quoi des nipples clamps et des butt plugs... Heille, c'est pas parce que je sais c'est quoi que je l'utilise les weekend pour m'endormir... Allo?? Astheure, essaye de convaincre une p'tite nympho de 23 ans toi... pfff. Hehe!
Dimanche midi, j'étais supposée cuisiner un brunch québécois, crêpes, bacon, patates rissolées, oeufs, jambon et fromage... Ben, c'est que je me suis couchée à 5h00 du matin alors le brunch a eu lieu à 19h00, c'est correct, on venait tous de se lever!!! :p Mes 2 colocs m'ont regardé avec des gros yeux déments quand je me suis roulé une crêpe avec jambon, cheddar et patates et que j'ai arroser le tout de sirop d'érable... Désolée de vous décevoir gang, mais les Allemands vont changer les clichés de "bears and Indians" vers "sexually obsessed and gastronomically challanged"!!!! Jonas a au moins goûté à une crêpe "salée" avec du sirop, mais Julianne a simplement trempé une bouchée dans mon assiette et n'a pas réitéré l'expérience du sirop... Gosh!!! C'est dur la vie! hehehe Je riais un peu d'eux, ils avaient comme peur du sirop, c'est la première fois que je vois ça, d'habitude, les gens sautent sur l'occasion... Différent.

Je vais organiser mes photos de Potsdam et essayer de les poster avant de partir...

Ciao!

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