mardi 27 octobre 2009

Le Var (Lecteur averti : long blog qui ressemble plus à un essai à la Kim "ou ce qui arrive quand j'ai accès à de l'alcool")

Okay, oui, j’ai travaillé sur mon teint, mais quand t’es toute seule au milieu de retraités qui croient que tu empiètes sur leur paradis et détruit leur tranquillité (gang agrippée d’apopathodiaphulatophobie, pas de raison de ne pas travailler votre vocabulaire, cherchez, c’est un vrai mot…) en essayant de placoté parce que tu te sens esseulée malgré la belle température et les rires des vacanciers Allemands (c’est plein), crisse que toi aussi tu t’ennuierais de Yolande et de ses conseils de boules! « Par en-dessous Kim (ça sonnait plus comme Keem!), c’est ça, près du cochonnet et essaie de cogner Salvatore »… Je me voyais tellement en train de cogner Salvatore, pauvre ‘tit pit, il devait avoir 65 ans bien compté, il n’avait aucune chance! Hehe N’empêche, pour quelqu’un comme moi qui réfléchit déjà trop en présence de distractions multiples que présentent les villes, ici, sur la Côte d’Azur, laissée à moi-même, mes méninges ont fait du surtemps, pas payé en plus, comme chez AB…
Les mêmes questions reviennent : « mais de kossé que je fais ici?, c’est vraiment ce que je veux?, est-ce que je vais avoir assez d’argent?, est-ce que je vais me trouver un appartement pour décembre?, et une job surtout?, est-ce que je vais apprendre l’Allemand assez vite?, j’aurais peut-être dû choisir une autre destination plus facile… » Ouch, j’ai pris un risque et à chaque seconde qui s’écoule sans que mon rêve se réalise, je remet tout en question. Jusqu’à ce que ma bonne vieille nature reprenne le dessus, à jeun j’ajouterais, et que je me dise « Y’a rien que je puisse faire, je suis ici avec un visa Allemand et si je n’essaie pas, je ne le saurai jamais, point. » Au moins, j’ai un beau teint! Après ça, je ne suis pas restée à jeun longtemps, je me suis trouvé un distributeur de ce que je cherche depuis 2004 au Québec et pas trouvé… Apéritif aux melons… Mmmmmm. J’en ai trouvé 2. Un que je prend en shot glass parce qu’il est trop fort et l’autre que je savoure… Là, je suis aux shots! Et à l'écriture de mon blog de manière rétrograde.
Les premiers jours, je me suis promenée dans le coin explorant les environs du condo. Au début, j’essayais de me repérer par rapport à ce que je me rappelais de 2004. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis venue exactement ici, à ce même condo en août 2004 avec Fred, le fils des propriétaires à qui je dois de grands remerciements, on devait faire le tour des villes environnantes et à notre première sortie, vers St-Tropez, on a eu un accident de voiture et Kim et Fred on fait un beau petit tour en pinpon pinpon wouh! Rien de grave si ce n’est d’une foulure aux plans de visites car la voiture a été déclarée perte totale. Bouh yah! Shot! C’est octobre 2009 qui risque de finalement réunir Kim et St-Tropez et donc cette promesse… Alex, Marina, Simon (qui ne doit tellement pas lire mon blog), vous direz à Anne-Marie que c’est fait! Shot! hehe!
Dac-o-dac… Où j’en étais? Ah oui, les premiers jours, j’explorais les alentours du condo pour me rendre compte à quel point on était hors saison. Ouep, tout est fermé! Restos, boutiques de souvenirs, boulangeries et tout le tralala, ça part bien! Shot! Euh, non, pas tout de suite, les touches dansent sur mon claviers et j’ai pas terminé mon récit. Plusss tantôt le shot. Tantôt, ça fait rire les Français (ça fait rire les oiseaux, ça fait chanter les abeilles…lalala) ce mot là. Anyway, j’en étais où? C’est ça, tout était fermé, mais pas la Pizzeria Chez Gaby. Je m’en suis rappelé en la voyant, c’est un genre de camion cube avec un four à pizz dedans et elles sont excellentes leurs pizzas. J’en commande une et je vais repasser la chercher à 18h30 du jour où je l’ai commandée, pas du jour où j’écris. En général, tout est fermé les dimanches et ça l’air que c’est tous les jours dimanche en période hors saison. N’empêche que c’est beau quand même. De voir tous ces joueurs de boules bêtes comme leur pied. Leurs pieds, parce que oui, ils sont bêtes comme leurs 2 pieds ces retraités de la French Riviera… Shot câlisse! Bref, c’est un long samedi qui s’étale devant moi et je décide que c’est peine perdue de me fier à ma mémoire et que je serais mieux d’y aller à l’instinct. Il m’a rarement fait défaut lui, pas comme les retraités (pas toi maman, promis! Toi t’es une retraitée cool qui joue au bowling, pas à la pétanque sur terre battue. En parlant de terre battue, ça part pas au lavage… Je comprend pourquoi les joueurs de tennis sont commandités, ils seraient tous ruinés en linge sinon, pas en raquette, mais plutôt en bas et short tachés de poussière rouille, eurk. Shot! Tu penseras à ça Nadia avant de te lancée professionnelle!) qui lèvent leur nez sur la Québécoise qui fait donc pitié toute seule comme une fille avec un visa Allemand qui attend que sa chambre pour novembre se libère à Berlin. Cette chambre, elle est dans le quartier gai, vivement les bons restos pas cher! Donc, je déambule vers le boardwalk (promenade du Gouron en Côte-d’Azurien) qui mène vers le village du Lavandou où il devrait y avoir plus d’activité. Ah! C’est mieux, mais pas de beaucoup. Je trouve au moins l’office de tourisme du Lavandou (j’ai oublié de mentionné que l’office de tourisme à la grille de l’édifice où je reste est fermé, ben oui, on est friggin’ hors saison, fait du sens non? La Favière est fermé hors saison! Je sonne un peu sarcastique peut-être, mais disons qu’au début je trouvais ça frustrant, maintenant, je trouve ça drôle parce que je sais où est quoi… d’ouvert!) et je prend possession de l’horaire d’autobus qui m’amènera à St-Trop et 2-3 autres trucs qui seraient cools si je décident de me défaire de quelques précieux pesos. Je découvre même une épicerie à quelques cents mètres de là et en profite pour renflouer les coffres. Jusqu’à ce que je découvre une autre épicerie plus près, le Lavandou est à 2,5 km alors ça fait une bonne trotte avec des sacs d’épicerie… L’autre est à 2 minutes de l’appartement (faut je passe par une genre de ruelle et il y a une mini voiture Fiat jaune stationnée avec le logo d’un resto qui s’appelle « Mammy Moules »… yup!) et je suis persuadée que la caissière est une joueuse de pétanque tellement elle m’a pris en grippe. Oh, en passant, mon rhume va mieux! Donc, la caissière est aussi sympathique qu’un cat-o’-nine-tails et aussi frappante! Shot! Je sais maintenant où aller et qu’est-ce qui est ouvert. Je fais attention pour que samedi j’ai tout ce qu’il me faut pour 2 jours car le dimanche tout est fermé et le lundi certains en font leur weekend. Quelle ne fût pas ma surprise dimanche de voir que la Côte d’Azur ne suis pas cette tradition et que tout était ouvert et même plus! Il y avait même des manèges pour enfants d’ouvert, je pensais halluciner ou que le soleil m’était monté à la tête. Mais non, plein de touristes et plein de boutiques d’ouvertes. J’en profite pour me prendre du bain moussant à la vanille (moins 5,80 pesos) et prendre un bain de foule. Comme Olivier a remis ma visite à Toulon à plus tard cette semaine,

Time out
Une bonne toune joue que pas mal tout le monde connaît… « Ooooh baby do you know what that’s worth ouuuuuh heaven is a place on earth, they say in heaven love comes first we’ll make heaven our place on earth oooouh heaven is a place on earth »
End

je suis libre! Je pensais aller à St-Tropez samedi et expérimenter la fameuse night life, mais non, rendue à l'arrêt, l’autobus que j’ai choisi ne se rend pas jusqu’à St-Trop. Va falloir que j’attende le prochain… C’est quoi? Le chauffeur avait mieux à faire, une partie de boules sur terre battue peut-être?! Même ceux qui devaient débarquer avaient l’air éberlués, imagine, une quinzaine de septuagénaires (j’arrondie) qui n’ont aucune idée d’où ils sont et qu’est-ce qu’ils font là. Je suis au paradis!!!! Je fais quand même ma BA et je leur dit qu’ils sont à la gare routière du Lavandou (ça prend quelques reprises à cause de mon accent, ils rigolent un bon coup, tant mieux pour eux…) et je sors l’horaire et leur dit que le prochain est dans 30 minutes. Okay, j’admet que j’aurais pu rester et attendre le prochain, mais je me sentais vraiment perdue à travers eux. J’ai décidé de prendre mes jambes à mon coup et m’éclipser pendant qu’ils parlaient du club de bridge. Sans farce, le club de bridge… Euh, je suis partie parce que je commençais à vouloir faire partie de leur club de bridge moi, c’est toujours mieux que la pétanque ou le curling.
Je dérive.
Lundi se présente et je décide de faire comme dimanche et écouter un épisode de Dexter en me levant, grignoter, prendre mon matériel de plage et aller me faire bronzer livre en main pour ensuite marcher les 3 km jusqu’à la confiserie du port du Lavandou pour m’acheter des réglisses fourrées et ensuite faire un arrêt à la picerie et m’acheter ce qu’il faut pour un gratin dauphinois, recette de Yolande qui ajoute des lardons pour les protéines tu sais, et commence la recette. Ça consiste en gros en des patates tranchées dans de la crème fraîche. Soit j’ai manqué mon coup ou Yolande s’est fourvoyée parce que c’était pas mangeable!!! En fait, je pense que je n’aime juste pas ça. Pourtant…

Aussi, je voudrais préciser, pour ne pas que vous m’haïssez trop, que malgré les 20 degrés, le fond de l’air est frais! Le soir, je suis en pantalons. Pour vrai! :p

Mon réveil sonne à une heure indue du matin, je regarde… Ha oui! Je prend l’autobus vers la ville des nuits blanches. 8h15… ah non, c’est trop tôt! Snooze. Shot! Part à pied et marche 20 minutes pour arriver à l’arrêt d’autobus le plus près que je connais. Il y en a à Bormes-Les-Mimosas village, mais je ne sais pas exactement c’est où et je sais que le village est dans le haut de la montagne-colline-whatever et je ne veux pas prendre de chance. Je vais voir en revenant avec le chauffeur si y’a pas un arrêt plus près. Donc, disais-je, finalement, Kim se rend en un morceau à St-Trofriggin’pez. Yay! C’est nuageux, mais pas pluvieux et relativement chaud, près de 20 je dirais. Ben, c’est ça quand on est dû, on est dû! Quoique l’autobus accusait un retard de 20 minutes… Panique à Retraitéville… Les vieux chignaient parce qu’il y avait un bouchon avant d’entrer en ville. Ah ben coudonc, ç’t’a votre tour d’attendre! Moi je ne dis rien quand vous comptez votre p’tit change pire que les BS d’Hochelaga le dernier jour du mois quand ils ont vraiment besoin de leur bière. Pffft! Pendant le voyage, j’ai remarqué plusieurs feux qui brûlaient ce qui semblait être des branchailles. C’était plein de feux de Bormes à St-Trop. Ça l’air que c’était le temps de faire le ménage des champs, arbres et terrains. Certains feux sentaient vraiment bon. Plus la journée avançait, plus il s’allumait de feux. Donc toute heureuse d’être contente, je débarque et décide de suivre la foule vers ce qui doit être le centre du village, parce que oui, mes amis, St-Tropez n’est pas une ville, c’est un village, charmant, pittoresque et tout, mais après quelques heures de marche (en incluant le tournage en rond parce que tous les chemins mènent au port…), c’est fini pouète pouète. Je me suis trouvé une reproduction de toile encadrée qui représente le port avec le clocher, c’est rouge et c’est cool, j’ai une photo de l’artiste! Il dansait quand je lui ai demandé la permission de la prendre, sympa! Un premier vieux dans ma poche, ça paraît qu’il n’était pas retraité, ça doit être pour ça que les artistes restent toujours cools, tu ne peux pas réellement mettre un artiste à la retraite. Un mystère de résolu. Shot! Donc, dans ma grande découverte de St-Torpès, de son nom original, j’ai visité la citadelle qui ne brille plus de tous ses feux, mais qui donne une belle vue sur la ville car elle est en hauteur. Par contre, comme le temps est gris pâle et que des feux boucanent, tout est voilé de brume et fumée. Ensuite, je suis passée par le cimetière marin, c’est un cimetière sur la rive de la méditerranée et certaines concessions (comprendre tombeaux) ne sont pas à perpétuité et lorsque le bail est échu, il faut soit renouveler où décamper! Il y a une liste à l’entrée qui nomme les baux échus qui seront exhumé et déplacé et-ou incinéré. En plus, tout ce qui décore, entoure et consiste en la concession sera enlever et gardé pour un an et un jour. Après, le cimetière peut en faire ce qu’il veut dont, le vendre aux enchères!!! « Ornement décoratif avec inscription « À mon Metchou chéri, papa et papi d’amour » de 6 pouces par 10 pouces en marbre blanc. Enchère commence à 20 Euros, qui dit mieux? » Mm-Hm… Ensuite, j’ai cherché la plage, je ne devais absolument pas quitter sans remplir la fameuse promesse. Ben la plage, elle est loin à pied alors j’ai fait de mon mieux et trouvé un endroit à la limite du port où le chemin sais-pu-quoi débute et il y avait de l’eau. Et des admirateurs. Ouep, j’ai fait mon numéro devant mes fans en délire. Ils étaient une dizaine qui me regardaient comme s’ils n’avaient jamais vu de sirène… Bref, je démarre la caméra en mode vidéo et hop je chante les 3 secondes de chanson que je connais! "Houngneguedail! Er’met tes culottes c’est fini mon pit!" En retournant vers la gare routière, je suis un peu en avance et remarque 2 femmes dont une d’un âge certain (!) qui poussent une petite Renaud hatchback d’une affreuse couleur sable-resté-trop-longtemps-à-l’ombre, B.A. time! Je m’approche et demande si elles ont besoin d’aide. Je remarque à ce moment que le conducteur est un homme dans la quarantaine. Huh. Il laisse les femmes pousser le salaud! Je passe la remarque et il sourit et donne le volant à la femme plus âgée, elle devait approcher la soixantaine et elle n’avait pas l’air en forme trop trop. À trois on pousse et après 2-3 minutes d’effort, on entend un beau VROOM! Yay! Shot! Remerciements et au revoir. J’apprend sur le retour que pour 210k euros, tu peux être l’heureux propriétaire d’une tablette de salle de bain d’un condo à 5,7 km de la plage. Hourra! À 25 personnes on devrait se payer une cuisine à 2,3 km! Bon, suffit. Dans l’autobus, je m’informe au chauffeur s’il y a un arrêt plus près d’où je séjourne et il m’assure que oui et qu’il va me faire signe. Shot! Peu de temps après l’arrêt du Lavandou, il m’averti et je descend. Je marche dans la direction qu’il pointe. Je marche. Encore. Toujours. Pas de sable en vue. Ça aurait été moins long du Lavandou. On continu. On arrête dans une station service. C’est par là madame, poursuivez votre route. D’accord. Je marche. Encore. Toujours. Pas de sable en vue. Ça aurait vraiment été moins long du Lavandou. C’est même pas beau en plus, pas de paysage cute pour attendrir mes yeux. J’aperçois une pancarte qui indique le Domaine de l’Anglade, un vignoble à 5 minutes du condo. On d’y va! Je tourne! (Le brake là-d’sus, le brake??? Le brake c’est après l’émission ma belle!) Je suis les indications pour le domaine et ça prend 25 minutes pour m’y rendre. Ça m’a pris 1h05 minutes, incluant un p’tit stop au domaine pour les remercier en achetant un rosé. J’aime le chauffeur. Je vais quand même aller au village en haut cette semaine, me semble que y’avait quelque chose à voir tout là-haut sur la montagne.
J’entre à la Bartavelle (une sorte de perdrix) qui se niche entre le Cormoran et l’Albatros en passant devant l’Eider (une sorte de canard) et le Doris (un mollusque) et je m’écrapoutie sur le divan. Fiouff! Heille! Ça me fait penser à une histoire que Rachel a raconté à Amy et moi. En Australie, il y a des pélicans et ce sont d’énormes créatures volantes qui comme nos délicieuses mouettes, laissent des cadeaux dans les pares-brises. Ben quand un pélican fait ça, tu vois plus rien, c’est comme si ton pare-brise avait été blanchit à la chaux! Vlan! C’est pratique sur l’autoroute! Je vais googler « merde de pélican »… Shot! Amy et Rachel m’ont aussi inculqué la notion de bogans et wrangers. Les premiers sont des genres de salopes avec le vocabulaire de Vanier et les Wrangers, ce sont des rouquins. Il y a des antis-rouquins en Australie, les pauvres cheveux carottes se font appeler Wrangers car c’est le diminutif de Orang-Outang. Des supertitions rigolotes dans le genre de: si tu mets ton eau bouillante dans ta tasse avant ta poche de thé, tu vas donner naissance à des roux. Je vous jure! Ils ne le crois pas vraiment, mais c’est plein de trucs dans ce genre là! Malade… Shot! Ça tourne…

Euh… Je disais quoi? Bormes? Ah vi, Bormes-Les-‘Tites-Fleurs-Jaunes. Sur la rue qui longe la mer, il y a une boutique qui s’appelle « Son of Beach », faut bien un Français pour faire une faute dans son jeu de mot. Y’avait des surfers un midi où il y avait presque de la vague… Elle est où ma mer?

Il va falloir que je découvre qu’est-ce qu’il y a de si spécial avec les cigales. Toutes les boutiques de souvenirs (ouvertes) vendent des cigales en céramique. Cigales amoureuses, cigale chanceuse, cigale qui chante (mal, c'est plus comme une genre de buzzer agressant). En parlant de chanter mal, une tourterelle, quand ça ne roucoule pas, ça émet un genre de gloussement qui ressemble à une corneille avec le nez bouché. Weird. Je voulais juste vous en faire part. Je me demande si ce que je prend pour des tourterelles ne seraient pas des Bartavelles. Naaaah, je reconnais les bonnes vieilles tourterelles. Je suis dans une passe où j’ai envie de me faire couper les cheveux, j’espère que ça va passer comme les autres fois. Ça c’est je ne me les arrache pas tous avant la fin des rénovations qui ont lieux dans un condo au-dessus de ma tête (Monsieur Galon à Mesurer). En plus, les gars de construction sifflent comme des, comme des… qu’est-ce qui siffle beaucoup? Le chanteur de Scorpion, mais encore… Euh, je vais y revenir. Au moins, j’ai cette petite pâtisserie que j’ai découvert qui fait des éclairs au café d’un goût exquis. Shot! Ça faisait longtemps.

Je vous avais dit qu’à Paris, au marché où j’ai acheté un gâteau méchoui (que j’ai même pas goûté parce qu’il ne rentrait pas dans mon backpack), j’ai aussi vu un âne. Vi, vi! Un vrai Donkey qui meuhmeuhmait! Il est sorti de nulle part quand la foule était intense, un trou s’est fait et bang, il y avait un âne gris traîné par Shrek (déguisé en humain pour pas nous faire peur) qui déambulait tout penaud dans les rues du douzième. Fin de la parenthèse Parisienne.

Chez nous, on a des vrais sacres violents méchants pour lesquels on se fait chicaner par nos parents pour mauvais langage. Ici, vous le savez surement, ils disent : « Putain ». Oh, j’ai peur, appelez la gendarmerie. Chez nous, des fois, on adouci nos couleurs en disant : crisse-tophe, cibolac, tabaslak et mon favori, câlibouère (belle contraction). Ben imaginez-vous que j’ai entendu quelqu’une adoucir ce brutal « putain », elle a dit « purée ». La gendarmerie a envoyée la cavalerie, l’armée et sa mère. Come on! Shot, non, double shot! Hic! Elle aurait mérité un elbow drop dans les dents. Je vais lui réarranger le langage moi! Y’as tu un équivalent de Nez-Rouge dans le Var pour nous reconduire du salon à la chambre? Parce que je pense que si je trouve le # je vais en avoir besoin. Je vois pas le fond de la bouteille, mais c’est parce que je l’ai perdu la bouteille. Elle est pu sur la table et je l’ai pas échappé à terre, j’ai checké. Je pense est peut-être dans le fridge, ça doit être ça, ça commençait à réchauffer ce liquide melonné là. Je reviens. Shot! Qu’est qui est derrière une vitre, qui tourne et qui passe soudainement du rose au rouge? Un bébé dans le micro-onde!
Okay, on va faire un deal, je termine mon texte quand je termine la bouteille, ça va aller, je vais avoir le temps, c’est une ‘rosse bouteille, mardi est fini et dans mes plans, qui vont changer mais je ne le sais pas encore, je pars jeudi soir donc il reste supposément 2 jours de racontage, mais ce que je ne sais pas encore mardi, c'est que mes plans vont changer.

Don-que. Mercredi, supposément, j’allais au village de Bormes. Dans mon souvenir, y’avait une église, château ou pavillon quelconque en pierre juché au haut de la colline et on pouvait observer la mer. Si tu me demandes comment je m’y suis rendu, j’te répond : en big wheel, communément prononcé bégwil. En 2004, Fred avait une voiture et quoique qu’on en avait marché un coup, on avait aussi pris la voiture et silloné le canton. Y’avait aussi des petites rues piétonnes et fleuries plein de marchands qui sont fermés en octobre selon mon cerveau. Je m’avance… Je n’étais pas encore partie lors de ces positives pensées. Comme mes plans changent tout le temps, ben pour faire changement, je ne suis pas allée à Bormes le village. Hey hey, shot! Wooo, je suis rendue à 6 pages dans word, ça va faire un méchant long trucmuche à lire sur blogspot. Pouahahaha! Je vais élargir mes marges, ça va paraître moins pire! Yay! 4 pages et demi en ajustant uniquement les côtés. Mercredi, Bormes, autobus, 2 euros. Une chance je prend des notes au jour le jour, t’imagine à quel point ce serait plus fourvoyant de me suivre sinon? Je devrais essayer. Surement Marie-Christine et Alex déduiraient en un rien de temps et Frank me répondrait par courriel avec quelque chose d’encore plus disjoncté! Définitivement à tenter! En fait, je vais quand même prendre des notes, mais je ne les utiliserai pas pour le test. On est quel jour? Mercredi! C’est qu’il pleut assez pour que les gouttes fassent mal et le vent est le genre de vent qui te fait comprendre qu’il est pas content. Je voulais vraiment y aller, je suis même sortie, toute habillée, prête et tout et rendue dans la rue, je me suis dit que ce serait vraiment une mauvaise idée. Même moi qui aime l’eau et tout ce serait juste cave de sortir dans cette température, je n’aurais aucun fun. Je suis revenue au condo et j’ai écouter un film, lu, popotté et mangé des biscuits tout choco de Casino! Je devais aussi aller sur internet pour voir si j’avais des news d’Olivier, mais si je ne fais pas la marche de 20 minutes pour l’autobus, je ne fais pas la marche de 25 minutes pour internet! Je vais sortir en soirée et l’appeler, Kim est sage! Shot. J’ai fait du ménage dans mes trucs… Mes gougounes vont restée ici, elle m’ont donné une ampoule, des gougounes bordel! C’est supposé être l’apothéose pédieux du sud et ça me donne une ampoule. Elles viennent de Barcelone en plus ces gougounes, n’empêche, j’en ferai mon deuil et trouverai des remplaçantes. Aussi, faut je fasse de la place pour mon nouveau cadre, ça ne rentre pas dans l’espace alloué aux gougounes, dommage. Je n’ai pas grand chose dont je peux me débarrasser si je suis pour rester ici un an… On va trouver une solution, tétrisser est ma spécialité. J’ai des livres que j’ai laissé chez Fred à Paris aussi que je vais récupérer, hmmm… J’ai hâte d’avoir un chez moi!!! De retour à Paris, je recommence les recherches. Bref, c’est un mercredi gris foncé passé tranquille.
Jeudi, je me réveille et vois du bleu dans le ciel, je suis surprise parce qu’il annonçait de la pluie. Maintenant que j’y pense, je n’aurais pas dû être surprise parce que je n’ai jamais fait confiance en la météorologie. Je m’habille et me dirige vers le Lavandou pour prendre le fameux autobus vers le village de Bormes. À l’arrêt, c’est plein de monde! Je m’assure auprès d’un retraité que l’autobus passe bien dans le village et que, non, l’autobus ne passe pas par le village même et que c’est une bonne trotte à pied. Huh. Par contre m’apprend t-on, il y a une navette qui part du bureau de poste. Bon, d’accord. Je me dirige vers l’office de tourisme qui à moins de 5 minutes de là afin de m’informer sur la navette et en plus, je dois aller vérifier mes courriels au cas où Olivier m’aurait écrit (je l’ai appelé la veille et lui ai demandé de m’écrire et il y a internet à l’office). En arrivant à l’office, je me cogne à une porte fermée. De kossé? Note indiquant qu’ils sont fermé pour la journée pou cause de rénovations. Shit. Shot! Le café internet où je vais habituellement est fermé les jeudis. Euh… hunh. D’accord. Je vais au bureau de poste, ils doivent l’avoir l’info eux. Ben non, ils ne l’ont pas l’info. Après avoir attendu 20 minutes en file (j’étais la première dans la file, les 2 clients aux guichets étaient juste lambineux et y’a même une retraité qui a décidée de sauté la file d’attente. Joueuse de pétanque à marde. Donc, le bureau de poste où passe la navette est celui à la Favière, plus près du condo. Pff! Je sors pour me fait pelleter de l’eau jusqu’au cou par une Opel verte malade. Ça l’air que pendant que j’étais en dedans les gars de la météo se sont fait donner raison par mère nature. Je devais avoir l’air d’un vrai dessin-animé avec mon air éberlué, ne comprenant pas trop pourquoi, tout d’un coup, je suis trempe à lavette. Ben oui Kim, y pleut! Pis tu viens de te faire arroser par une voiture verte malade digne d’une vieille Tercel. Shot! Pas la peine de sortir mon parapluie et pas question d’aller vers Bormes dans cet état. Je marche par la route au lieu du bord de mer et me rend compte qu’il y a le marché dans le grand stationnement habituellement désert. Je souris. Ça m’a tout l’air que les marchands non plus ne s’attendaient pas à de la pluie, de plus, les routes de la ville de Bormes ne sont pas conçues pour des averses. Il y a accumulation partout et particulièrement aux passages pour piétons. Le marché est noyé et ceux qui sont près de la rue, et dans une rue latérale, baignent dans 6 pouces d’eau! Ça me rappelle les inondations à Laval-Ouest. Sont y’où les rats musqués?! Shot! Ça me redonne le grand sourire et c’est sous une bruine que je rentre au condo pour me chèsser et écouter un film. Vendredi on ira au village, promis! Sheeeech!

Jeudi matin, le roi sa femme et leur p’tit singe sont venus chez moi pour manger des bananes, mais comme j’n’étais pas là, le petit singe a dit : « hihi puisque c’est comme ça nous reviendront vendredi. »
Vedredi matin, le roi, sa femme et leur p’tit singe sont venus chez moi pour manger des bananes, mais comme j’n’étais pas là le petit singe a dit : « hihi puisque c’est comme ça nous reviendront samedi. »
Samedidi matin…
J’vous jure, on va y arriver! S’il faut que je l’escalade la montagne, j’vais l’faire! Ça peut pas être pire que monter la 5 au Relais quand la neige est pas toute fondue. Shot!
Plus tard en soirée je vais appeler Olivier pour qu’on regarde quand ils sont disponibles pour souper et il est pris jeudi et vendredi soir… Schnouk. J’aurais dû les appeler avant, je voulais vraiment passer du temps avec eux. C’est de ma faute cette fois si mes plans sont écrafouèrés à terre. Bouhouhouhou. "Il pleut, il pleut bergère, rentre tes blancs moutons. Il pleut, il pleut bergère, même à Bormes-Les-‘tites-Fleurs-Jaunes." Paraît-il qu’il n’a pas plutte de l’été ici et que la nature reprend le temps perdu. À Toulon, il y aura eu des glissements de boue, rien de grave, pas de blessé ni rien, mais me semble que chez nous ça en prend tellement plus que ça pour créer du trouble. C’est pas des pluies torrentielles qui tombent, j’accorde qu’il y a probablement beaucoup de flotte qui est tombée, mais j’ai vu et vécu pire sans tracas, y’a même pas manqué d’électricité. Baaaaah, ces Sudistes!!! Je me demande si le sol serait assez différent pour causer un si grand écart en absorption d’eau ou tolérance des pluies… Pas dans in état pour contempler une si grande question.

Maman, lis pas ça. Je vais te faire signe quand tu peux recommencer à lire! Tu vas voir des gros XXXXXXX

J’oubliais un truc pour jeudi. Hehe! Avant de partir, je n’avais pas pu avoir un rendez-vous avec mon médecin de famille car elle ne pratiquait plus à ma clinique et là où elle était, elle ne faisait que du sans rendez-vous… Je n’avais pas pu renouveler ma prescription de… c’est ça. Je me présente à la pharmacie (en passant, ça ne marche pas de la même façon les pharmacies ici, ce n’est pas des Jean-Coutu ou des Phamiliprix, ils ne vendent que des produits pour la santé. Tous les trucs en prescriptions et quelques crèmes sur les tablettes, quand t’es chanceux, y’a des brosses à dents. Si t’as besoin de quelque chose, c’est à l’épicerie que tu vas le trouver ou dans des genre de minis Wal-Marts) et je prend un grand respire pour emberlificoter le pharmacien avec une histoire à faire pleurer et il m'arrête au bout de 6 secondes et dit: "Mais vous êtes Canadienne!!!". Euh... en effet. Il n’hésite même pas. Je pousse ma luck et lui en demande pour six mois… « Bien sûr ma petite Canadienne, je vais même te faire un prix! » Il m’a fait 7,5% de rabais sur des médicaments en prescription. Moi qui avais tout préparer une histoire et qui était hyper prime à tout déballer mes mensonges... Comme j’en ai besoin pour un an, je vais essayer la même chose à Paris, au moins j’ai 6 mois de repos! Go Kim! Shot!

XXXXXXX C’est beau maman, c’est fini. Comme je sais très bien que tu as lu, ne me chicane pas steplaît! Hihi! Certaines progénitures ont déjà fait pire que ça! C’était pour une bonne cause, tu m’en veux pas hein?! Bizew!

Vendredi matin… « Quand le soleil se lève… », Kim aussi! Presque, à peine quelques heures après! Et croyez-moi quand je vous dis qu’il s’est levé Galarneau. Yup, c’est aujourd’hui qu’on va au village. Je vais à la picerie parce que j’ai besoin de passer la journée et que demain, on part. J’en profite pour demander à la caissière où est l’arrêt pour la navette et ça adonne que c’est l’autre bord de la rue! Je traverse pour voir les heures de passage et je me dépêche de ramener mes provisions au condo parce que la dernière navette est dans moins d’une heure. Elle ne passe que le matin alors je vais devoir redescendre les 4 km à pieds.
Aaaaaaaaaaah, c’est joli! Ce sont de petites ruelles piétonnes, fleuries, en pierre et ça abonde en boutiques uniques et mignonnes, fermées. Ben, pas toutes, en fait je dirais que 60% sont ouvertes, belle amélioration! J’en profite pour me gâter et j’achète 2 colliers, un qui est une boussole en même temps! J’ai aussi acheté un truc en plastique, rond, plat, en forme de fleur dans lequel tu mets une tige d’essuie-tout, tu déposes le tout dans de l’huile végétale et hop tu allumes et ça fait une chandelle. Gadget cool! Je descend après 3 heures de visite, j’ai plein de photos, et j’arrête au café internet en passant, c’est sur mon chemin, et prend des nouvelles du Québec. Ben tabarnak, il neige!!!!! Ha ahaha haaaaa! Heh! C’est la vie. Je prend un panini en passant par le Snack-Resto et me dirige à la plage. C’est pour célébrer la neige…
Heureuse découverte à l’épicerie ce matin là, quelque chose qui est disparu des tablettes québécoises: coke à la vanille! Mmmmm. Bon, pour ce qui est des plans de revenir à Paris samedi, c’est tombé à la mer parce que Fred est absent tout le weekend, il est à Londres, je suis complètement twit, parce que je le savais, on en avait parlé. J’avais oublié à cause de Corinne qui devait avoir ses congés et s’est fait pilé dessus par des collègues sales et Toulouse s’est extirpé de mes plans. Donc, je suis poignée sur la French Riviera jusqu’à lundi, ce sera un vrai Cavalaire (pouahaha, jeu de mot que vous ne pouvez pas vraiment comprendre... Cavalaire est une ville-village de la Côte d'Azur! Le père de Marie-Christine serait fìer de moi.) J’aurais dû regarder la météo… Ils attendent un grand mistral que j’ai entendu au village, c’est un vent du nord alors je présume qu’il va faire froid… La moyenne est de 20, enfin je pense! C’est comme les très belles journées de printemps où il fait chaud au soleil, mais à l’ombre, c’est plus frisquet.
Toujours vendredi, 23 octobre 2009, je décide d’aller me promener vers l’ouest, j’ai zieuté un peu la semaine dernière, mais pas explorer. Comme je suis coincée ici une couple de jours supplémentaires, allons-y Alonzo. (Hey, Marie, c’était Alonzo et qui donc? Alec?? Alec et Alonzo, c’est tu ça?) Je dois admettre qu’à ce moment-là, ça ne me disais pas tant… 4 heures de marche sous le soleil tapant, ça use… Mais bon, je lève mon gros cul paresseux et hop, vers le port (il est à l’ouest…) Va aussi falloir que je termine le ménage et fasse un lavage, l’ouest me paraissait le moins pire des deux. J’ai ipso facto fait connaissance avec Mr. Mistral. Ouep, c’est un vent avec du muscle qui te fait manger du sable à la cuillère (il fait l’avion… tsé: « une bouchée pour papa, mouin-ooooon » et il s’inhale aussi. Je mouche brun. Trop d’info peut-être? Je voulais passer la plage de la Favière et me porter jusqu’à la baie du Gaou, mais je ne pense pas avoir dépasser la plage tellement c’était désagréable et piquant. Je me gratte encore. Merci Mr. Mistral. Ce qui était captivant (vent…ooooh! Jeux de mots, mots de jeux! Juste pour toi Raymond L.) est le son qu’il engendre en se faufilant entre les mats des voiliers amarrés, il siffle, il hurle, il force les cargues à se buter contre les mats et les vergues, il façonne des ruisselets de sable qui glissent urgemment les uns contre les autres formant des mosaïques volatiles. Et, bonus, il exfolie!
Je vais en profiter pour donner un mini cours de géographie parce que je me rend compte que ça doit pas toujours être limpide quand je dis où je déambule. Le Var, est le département qui couvre Provence, Alpes et Côte d'Azur. La Côte d'Azur en tant que telle est la portion qui longe la mer, de Théoule à Menton (Mettons Cannes à Monaco pour les villes plus connues). La Favière est un village (j'ose pas appelé ça une ville) sur le bord de la mer et le village juste au nord, aussi sur la rive, est Le Lavandou. C'est au nord, mais quand même sur la rive parce que c'est fait en dents de scie. Sur une mappe, c’est entre Toulon et St-Tropez. Derrière le Lavandou, vers le continent, il y a Le Pin et ce village est sur le bas de la montagne. Plus haut sur la montagne, il y a Bormes Le Village sur le flanc. Pas grand chose plus haut. Google map : http://maps.google.ca/maps?hl=fr&q=whistling%20animal&lr=&um=1&ie=UTF-8&sa=N&tab=wl
Y’a aussi une langue qui s’appelle le Provençal, c’est un mélange de français et de sais-pas-quoi. Lou Lavandou c’est Le Lavandou. Certaines affiches sont exclusivement en Provençal et les retraités le parlent couramment. Fin de journée en-dedans, film et pâte au pesto frais avec accompagnement d’oignons frits avec ail. Et coke à la vanille! Pas d’écartisse à l’ail! Donnez-nous les schmalls! Iiii les miiiidiums! Shot! (Ze nes économise paque n’en n’a pus beaucoup et z’ai pas fini…)
Parallèlement à tout ça, j’ai élucider un mystère (savais pas c’en était un avant de l’élucider, mais ça compte quand même!), êtes-vous prêts pour le punch? Yolande est une Butch. Ça fait mal hein? Ma chère Yolande avec sa recette de gratin dauphinois incomestible. La pétanque est un « sport » de gars, y’a juste les hommes qui jouent décemment aux boules ça l’air. Pffff. Je vais essayer de prendre des photos, c’est qu’ils sont susceptibles ces bouleux. Go Yolande.

Je viens de me rendre compte que je n'avais pas encore présenté Yolande correctement... Quand j'ai joué à la boule avec Salvatore et sa bande de joyeux lurons, j'ai pris la place de Yolande et elle me conseillait sur ma technique, mes repas ainsi que les environs! Voilà pour Yolande.
Euhm... Ha, oui, vendredi. On est plutôt rendu à samedi! Grosse journée, plage et ménage. Même chose dimanche. Woow, 2 jours vite dépeind. Un détail pour dimanche... L'heure de mon Ipod Touch a changée toute seule et ça m'a fait capoter pour le lendemain où je devais être à l'heure, j'ai donc mis mon réveil sur le Touch (j'avais rétablie l'heure) et sur mon cell, au cas où...

Lundi... Aaaaaah ce lundi. C'est le jour du grand départ et je me lève tôt, réveillé par le cell et pas le Touch qui avait encore chngé d'heurele con... pour prendre l'autobus et bien fermé l'appartement (eau, électricité...). Sur la route vers le Lavandou (arrêt d'autobus vers Toulon où je prend le train), une voiture s'arrête et un monsieur m'offre de m'amener à la gare routière (mon arrêt), ça adonne bien parce que j'allais arriver juste, l'heure dans la voiture dit 9h00 et l'autobus est à 9h15, il me restait encore un gros 10 minutes de marche. J'embarque et Jean-Marc qui travaille dans l'immobilier se cherche une copine et aime bien les corps comme le mien, bien enveloppé et les poitrines volumineuse. Euh... hein? Premièrement, va chier Jean-Marc, j'ai dû perdre 20 livres dans les derniers 4 mois et ton commentaires sur ma poitrine?! C'est la première fois qu'on me le fait... Crapet soleil. Évidemment, je n'ai pas dit ça à haute voix parce que, ben, on est dans son auto et c'est lui qui conduit sa petite beemer de trou d'pète. Je souris et déblatère sur la température et ma visite et ne le laisse pas placer un mot, jusqu'à ce qu'il m'offre d'aller prendre un café puisque j'allais maintenant être en avance... Euh... Non Jean-Marc, je pense pas que je vais rester en ta présence plus que ça, espèce d'étron médiéval. Je lui demande de me laisser à l'autobus comme prévu. Hé non, c'est pas assez pour Jean-Marc, il me demande s'il peut me faire un lift jusqu'à Toulon pour qu'on continue cette intéressante conversation. Euh... Non Jean-Marc, t'es un freak. Je veux sortir de ton auto qui sent le pain frais. Jean-Marc était prêt à tout partager avec moi... Il était seul dans notre pas de relation. Je débarque et prend la poudre d'escampette, je me cache dans l'abris-bus!!
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Oh, en passant j'ai pu de shot parce qu'on est rendu un autre jour, la soirée a finie avec la bouteille et le blog était resté incomplet... L'acool et le blog ont pris fin à "Go Yolande!"...
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Dans l'abris bus, je prend siège et commence mes 10 minutes d'attente. Je suis quand même impatiente parce que j'ai presque peur que Jean-Marc revienne avec une bague! Enfin, à 9h15 un autobus se pointe et 2 ados font la file et je suis derrière eux quand je vois le chauffeur se sortir la bette par la porte et me dire que ce transport n'est pas pour moi. Je reste bête et je remarque un employé de la ville dans son suit jaune fluo avec des bandes réfléchissantes et je lui demande l'heure. Et il a l'audace de me répondre :
- Il est 8h12 mademoiselle
- Euh... non, tu veux dire 9h12...
- Non, il est bien dans les 8h00.
- Tu comprends pas là! Je veux pas qu'il soit 8h00, parce que à 8h00, je me réveillais!
- Vous voyez, nous les Français on a cette manie de changer l'heure 2 fois pas année et c'était hier.
- Ah. Ben 'ga don', nous autre aussi on fait ça, mais c'est pas toute suite. Faque ce que t'es en train de me dire c'est que j'aurais pu passer une heure de plus dans mon lit, mais qu'à la place je vais la passer sur le banc de béton, ("derrière chez moi c'était du BÉTOOOON") c'est ça que tu me dis toi là?
- Euh, j'pense que oui.
Nooooooooooooooooooooooon! J'aurais pu éviter la beemer et son conducteur. Bordel de merde.
À propos, quelque chose qui siffle : une théière ou une cocotte.
J'ai plein de truc qui me passe par la tête et je me rend compte que y'a encore quelque chose qui me réverbère dans les yeux. C'est l'habit jaune qui m'observe en se grattant. Euh, je recule et retourne me camoufler dans ma tanière.
- Alors, il vient d'où ton accent?
Schnouk de merde du plus profond des îles Mouk-Mouk. Je me retourne.
- De Jacques et Carole, le tien?
- T'es drôle en plus!
Ah, non. Ah, non non non. J'ai passer 2 semaines toutes seules à être dégoûtée des retraités méchants et là deux adhésifs en 15 minutes. Pourquoi moi? Maman?
Croyez-le ou non, il m'a prouvé quelque chose de choquant, voici ma révélation : les employés de la voirie sont partout pareil. Il est resté 40 minutes avec moi et je ne savais plus comment le domper et je n'étais même pas avec. Il a même eu le toupet de s'allumer une cigarette et de jeter son mégot dans la rue! Sa job est de nettoyer avec ces espèces de pinces à long manches. "Y'a botché d'sus!" Bref, il s'appelle Bruno ou Renaud et il veut déménager au Québec quand je vais être de retour. Je lui ai donné l'adresse courriel de l'Hippocampe... Ça lui apprendra. Pendant ses beaux efforts verbaux, il y avait un gars qui venait fouiner et avait le même tique que Nadal... Chic.
De toute façon, je ne pense pas que ni un ni l'autre aime les blagues de bébés morts donc leur chien est dead. "Le p'tit poisson, y'é mort!"
J'ai aussi statué que les manteaux en jeans ne devaient jamais au grand jamais avoir d'épaulette. That's it. Et Les Simpsons en français de France, c'est insuportable.
J'aurais donc dû écouter mon Ipod quand il me disait qu'on changeait l'heure, ma matinée aurait été... non, finalement, je ne peux pas me plaindre, au moins il s'est passé quelque chose!
Le chemin du retour a été sans encombre. L'arrivée à Paris m'a vu coincée entre des malfaiteurs sourd et muets et la police de la SNCF (train). Ils voulaient je sorte, mais ils ne me laissaient pas passer gang de zouaves.
Aujourd'hui, j'ai fait des commissions... entre autre dans 2 pharmacies où j'ai finalement pu conter mon histoire à faire pleurer et les 2 pharmacie m'ont dépanné d'un mois chaque. Plus que 4 pharmacies et hop, je suis bonne pour l'année! Yay!
Bon, là, on est à jour et dans mes plans, Rachel n'y ait plus, elle m'a flushé, donc je dois simplement retourner à la librairie et me trouver un petit quelque chose pour l'Halloween. Je retourne à Berlin samedi.
Tadada!
Bonne lecture!

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